L’Interview IMPACT de Jean-Christophe RAGNI, Directeur Général & Directeur Export du Groupe RAGNI

L’Interview IMPACT de Jean-Christophe RAGNI, Directeur Général & Directeur Export du Groupe RAGNI

En amont du sommet de l’engagement sociétal des entreprises, Africa Mutandi réalise une série d’entretiens autour de l’objectif d’impact des différents acteurs.

Aujourd’hui nous recevons Jean-Christophe RAGNI, Directeur Général & Directeur Export du Groupe RAGNI.

 

 

 

1/ Quels sont pour vous la définition de l’impact et les axes principaux de votre stratégie d’impacts ?

Nous définissons l’impact comme l’effet de nos décisions et activités sur les écosystèmes naturels et sociétaux auxquels nous sommes reliés. Le Groupe Ragni étant concepteur et fabricant d’éclairage public, nos activités sont par définition liées aux enjeux d’aménagement des territoires, aux questions énergétiques, à la biodiversité, et aux pratiques sociétales. De fait, notre département RSE et Développement Durable suit une feuille de route environnementale sur trois ans pour connaître l’ensemble de nos impacts négatifs et les réduire selon la matrice « Connaître – Agir – Construire ».

Bien que nous n’ayons pas encore formalisé notre stratégie d’impact, nous travaillons constamment sur les effets positifs que nous pouvons générer et qui sont constitutifs de notre Raison d’Etre, à savoir la promotion et la fourniture d’un juste équilibre lumineux par un éclairage qui ne porte atteinte à aucun écosystème. Parmi les exemples que nous pouvons d’ores et déjà citer figurent notamment notre fort ancrage territorial – via les actions de notre Président – qui nous place parmi les chefs de file de la relance industrielle française (ambassadeur French Fab 06, UIMM 06, Club Les Excellences de BPI France, entre autres). L’enjeu ici est de promouvoir la richesse des métiers de l’industrie auprès des jeunes générations, et d’encourager la production locale et les synergies inter-entreprises par la preuve de l’action. Ajoutons à cela une politique du Groupe de sensibilisation de l’ensemble de nos parties prenantes sur le rôle central de l’éclairage public raisonné dans la transition des territoires, un thème qui trouve un certain écho à l’heure de la « sobriété énergétique ». Il s’agit ici d’ouvrir les relations entre toutes les parties prenantes de la filière et désyloter les métiers afin de repenser notre chaîne de valeur, mieux considérer nos responsabilités respectives, et ainsi avancer conjointement sur les solutions à impact au service de villes résilientes et durables.

2/ Quelles articulations partenariales privilégiez-vous dans le cadre de cette approche ?

Agir seul serait contre-productif. Il est primordial de décloisonner le débat et les métiers afin d’intégrer l’ensemble des parties prenantes de la chaîne de valeur de l’éclairage public, et plus largement de la ville durable. De la même manière, il est vital pour nous de parfaitement comprendre les enjeux et problématiques que se posent les territoires, dans toutes leurs variétés et complexité. Sur ce point notre action suit une logique partenariale qui intègre think tanks ou organisation internationales (Pacte Mondial des Nations Unies), acteurs institutionnels (France Ville Durable), structures d’innovation (ADEME), structures de mécénats (PACA Pour Demain), acteurs institutionnels régionaux (MNCA, Ville de Nice), dispositifs d’accompagnement export (BPI France, MEDEF International, CIAN, CCI France, CCEF) et même bailleurs de fonds (Banques régionales intégrant des politiques de compliance de plus en plus orientées RSE).

Chaque partie prenante de cette galaxie complexe d’acteurs apporte une source de valeur qu’il convient d’intégrer dans les solutions techniques que notre Groupe apporte, le tout au service des besoins des territoires que nous adressons. C’est la raison pour laquelle nous organisons à présent sur une base annuelle les Rencontres de l’Eclairage Raisonné (RDER) une journée d’échanges avec l’ensemble des acteurs de la filière pour imaginer ensemble l’éclairage public de demain, en phase avec les Accords de Paris et les ODD.

3/ Quels sont les principaux indicateurs que vous trouvez utiles et pertinents dans la mise en œuvre ?

La construction d’indicateurs fiables et pertinents est un des défis du monde de l’éclairage : mesurer la pollution lumineuse, relier les aspects biodiversité et éclairage, intégrer des logiques d’analyse de cycle de vie (ACV) des candélabres, écoconception des luminaires, baisse de la consommation énergétique par la mise en œuvre d’un éclairage intelligent, etc.

Sur ce dernier point, les acteurs de l’éclairage public français comme le Groupe Ragni apportent des solutions simples et efficaces de réduction de la consommation énergétique des territoires. Aujourd’hui l’éclairage public représente 41% de la facture énergétique moyenne d’une collectivité française. Or, sur les 10 millions de points lumineux du parc d’éclairage public français, 45% ont plus de 25 ans d’âge. Une simple mise à niveau des équipements obsolètes et voraces en énergie (passage à des luminaires LED et à des pilotages automatisés) représenterait une économie d’énergie dès les premiers mois de 50% à 80%, soit une réduction immédiate de plus de 10% de ses dépenses d’électricité, avec un retour sur investissement complet en 4 à 6 ans.

 

Pour en savoir plus sur les engagements RSE du groupe RAGNI

 

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