République Démocratique du Congo : la Banque nationale des données géoscientifiques conclut un partenariat avec le BRGM

République Démocratique du Congo : la Banque nationale des données géoscientifiques conclut un partenariat avec le BRGM

Ce projet vise à développer une solution numérique pérenne de gestion et de diffusion des données du sol et du sous-sol congolais, tout en formant le personnel du Service géologique national de la République Démocratique du Congo à son utilisation.

Enjeux et besoins
Dans un contexte global de rapprochement entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la France, le BRGM a signé en 2023 un accord-cadre de partenariat avec le service géologique national congolais (SGN-C).

Cet accord-cadre prévoit un déploiement complet du Système d’informations géologiques et minières, et le développement conjoint de la recherche et de l’exploration sur les métaux critiques en vue de faire émerger des projets miniers responsables. Il doit aussi permettre d’accompagner la RDC par la formation de cadres afin qu’elle dispose des compétences et des savoir-faire lui permettant de valoriser elle-même ses nombreuses ressources pour soutenir son développement tout en préservant son environnement.

Le 12 juin 2025, à Lubumbashi en RDC, le BRGM et le Service géologique national de la République du Congo (SGN-C) ont lancé officiellement le projet de développement et de formation de la BNDG, la Banque nationale des données géoscientifiques de RDC, en présence de Didier Larroque, chargé d’affaires de l’Ambassade de France, représentant l’Ambassadeur.

Ce projet financé par la France au travers du Fonds Equipe France (FEF) vise à développer une solution numérique pérenne de gestion et de diffusion des données du sol et du sous-sol congolais, tout en formant le personnel du SGN-C à son utilisation, de l’acquisition sur le terrain à sa gestion dans la BNDG.

Des formations seront ainsi dispensées à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kolwezi pour le personnel du SGN-C et en lien avec les universités provinciales (UNIKIN, UNILU et UNIKOL), tout en privilégiant l’inclusion avec des étudiantes et des étudiants.

Ce projet, biannuel, se déroulera sur les années 2025 et 2026.

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