
Africa Day 2025 | Djaïli Amadou Amal : La Fondation ASAF agit « comme une main tendue à ceux qui n’ont plus d’autres recours»
À l’Africa Day 2025, organisée à Sciences Po Paris, la romancière camerounaise Djaïli Amadou Amal a livré un témoignage fort sur la place des femmes dans la société et sur son engagement humanitaire aux côtés de la fondation ASAF Cameroun d’Eran Moas.
Pour Djaïli Amadou Amal, “écrire, c’est déjà agir.” Un credo littéraire devenu engagement social depuis qu’elle a rejoint la Fondation ASAF Cameroun, créée en 2016 par le philanthrope et entrepreneur israélien Eran Moas. Active dans l’éducation, la santé, la culture et l’environnement, l’organisation se donne pour mission de «tendre la main à ceux qui n’ont plus d’autres recours.»
Dans un Cameroun où plus de 3,4 millions de personnes ont encore besoin d’assistance humanitaire, selon l’OCHA, la fondation agit à contre-courant : au lieu de pallier, elle construit — en finançant des écoles, des bourses et des projets écologiques de long terme.
Aux côtés d’Aminata Kane, vice-présidente Afrique et directrice pays de Visa, et de Marième Sav Sow, vice-présidente Engagement et Plaidoyer de TotalEnergies, la romancière a défendu une vision du leadership féminin fondée sur la solidarité, la transmission et la responsabilité collective.
Sur le terrain, la Fondation ASAF Cameroun multiplie les initiatives concrètes : bourses scolaires pour enfants en situation de handicap, concours national d’écriture pour stimuler la créativité des jeunes, ou encore programmes environnementaux tels que Ape Action Africa, dédié à la protection des primates et à la sensibilisation à la biodiversité, notamment la protection des gorilles et chimpanzés orphelins. Des actions qui, selon Djaïli Amadou Amal, «redonnent une dignité de vie et rappellent que l’éducation et la culture ne sont pas des privilèges, mais des droits fondamentaux.»
En 2024, elle a offert 50 bourses scolaires à des enfants en situation de handicap, pour un montant total de 25 millions de FCFA, afin de leur permettre de poursuivre leur scolarité dans des conditions dignes.



