
Polyter, l’invention française qui pourrait révolutionner l’agriculture, en particulier dans les contrées arides en Afrique.
L’invention française qui pourrait révolutionner l’agriculture, en particulier dans les contrées arides comme l’Afrique. Reportage au Journal télévisé de France2.
Qui le sait ? Lorsque l’on arrose une plante ou les cultures, 80% de l’eau manque sa cible. Elle se perd dans les sols. C’est là qu’intervient ce procédé qui a déjà été adopté au Maroc ou au Japon. L’arme anti gaspillage.
Ce sont chaque été les mêmes images : des champs arrosés massivement, presque sans interruption pour faire pousser les cultures et accélérer les rendements. Le problème, c’est que plus de 80 % de cette eau part directement dans la terre sans jamais être absorbé par les plantes.
Comment réduire un tel gaspillage ? Quelles sont les solutions pour consommer moins d’eau ?
Philippe Ouaki Di Giorno en est certain, il a trouvé LE produit miracle.
Philippe Ouaki Di Giorno : « Ces cristaux verts, ce sont des granulés de Polyter ».
Cet ingénieur agronome a mis des années à développer ce produit. Dans ces petites billes, un mélange de 95 % de cellulose, d’engrais organique et 5% de polyacrylate de potassium. Des noms compliqués pour un concept simple. Ces granulés, une fois arrosés d’eau, deviennent des éponges supers puissantes. C’est ce qu’on appelle un hydrorétenteur.
Philippe Ouaki Di Giorno : « Un petit granulé comme ça, au contact de l’eau, va gonfler jusqu’à 300 à 500 fois son volume. Grâce à cela, on consomme beaucoup moins d’eau. »
Lorsqu’une plante est mise en terre, on dispose Polyter, ici en vert, autour des racines. En grandissant, ses racines vont s’accrocher aux granulés, pomper l’eau qu’ils contiennent, et les entraîner en profondeur.
Ainsi, 80% à 97% de l’eau versée sur la plante sera absorbée. Quasiment aucune perte.
Pour prouver l’efficacité de son produit, l’ingénieur nous montre ces photos : 2 cocotiers de 1 an, plantés le même jour au Sénégal. À gauche, sans Polyter. A droite, avec Polyter ; il est 3 fois plus grand.
Le procédé est déjà commercialisé en Afrique, notamment au Maroc.