Affectio Mutandi c’est la réunion de deux anciens meilleurs ennemis qui ont fait le pari de la coopération plutôt que la confrontation.

Affectio Mutandi c’est la réunion de deux anciens meilleurs ennemis qui ont fait le pari de la coopération plutôt que la confrontation.

Depuis 2013, l’agence Affectio Mutandi accompagne les entreprises pour la mise en place de stratégies de RSE à impacts positifs sur leurs territoires d’implantation. Particulièrement impliquée en Afrique depuis l’origine, le lancement d’Africa Mutandi début 2020 a permis de valoriser plus de 3.000 initiatives d’acteurs publics, privés et société civile apportant chaque jour des solutions aux défis des ODD. Le Sommet de l’Engagement Sociétal des Entreprises entre l’Afrique, la France et l’Europe, dont la première édition s’est tenue les 7 et 8 juillet, illustre aussi la raison d’être d’une agence conseil pas comme les autres.

Affectio Mutandi c’est la réunion de deux anciens meilleurs ennemis qui ont fait le pari de la coopération plutôt que la confrontation. Après avoir croisé le fer à propos des impacts sociaux et environnementaux d’un barrage hydraulique au Brésil, ils ont décidé d’unir leurs expertises, celles d’un juriste d’affaires expert sur les enjeux juridiques de RSE et celles d’un spécialiste des affaires publiques et de communication institutionnelle et de crise. 

Affectio Mutandi met ces savoir-faire au service des acteurs publics, privés et société civile et son approche, dédiée à l’immense défi de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030 repose sur trois convictions : 

Les nouveaux facteurs de différenciation, de préférence et de confiance à l’égard des entreprises  reposent sur leurs performances extra financières. Plus aucune entreprise, quelle que soit sa taille ne peut ignorer la prise en considération des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (enjeux ESG) liés à leurs activités. L’accélération ces 15 dernières années des attentes normatives et sociétales sur ces enjeux a modifié fondamentalement l’environnement des affaires. Il n’est plus attendu seulement des entreprises qu’elle préviennent et atténuent leurs impacts négatifs, elles doivent aujourd’hui démontrer leur contribution positive à la résolution des problèmes sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Les entreprises qui n’adapteront pas leur modèle économique, leurs offres de produits et de services à ces nouvelles attentes perdront leur attractivité, tant auprès des clients, des acteurs publics, que des investisseurs.

L’Afrique, l’Europe et la France ont l’opportunité de construire une nouvelle relation basée sur la RSE. La crise du Covid-19 est venue confirmer l’interdépendance de nos économies et l’importance de reconstruire des chaînes de valeur apportant plus de garanties de traçabilité sur leurs impacts sociaux et environnementaux. L’impératif de réduire les émissions de CO2 conforte aussi un rapprochement des territoires de production entre les deux continents. Les outils et savoir-faire sont déjà à l’œuvre pour créer des chaînes de valeurs à forte valeur ajoutée sociale et environnementale. Tout l’enjeu est d’accélérer leur développement et de créer de nouvelles formes de coopération basées sur les principes d’inclusion, d’économie circulaire et d’investissement à impact. Agroalimentaire, infrastructures, santé, numérique, textile sont autant de filières privilégiées pour une telle accélération.

Les acteurs publics, privés et société civile doivent plus que jamais collaborer autour d’objectifs d’impacts sur leurs territoires. Les plus de 3.000 initiatives relayées depuis début 2020 sur la plateforme Africa Mutandi en attestent, chaque acteur contribue à son niveau aux solutions sur le terrain. Le moment de concilier les efforts est venu. Il implique de nouvelles formes de partenariats, des contrats durables ou chaque partie prenante joue son rôle en responsabilité et en confiance, en apportant qui son savoir-faire, qui sa connaissance du terrain, sa technologie ou son capital. Cette capacité des acteurs à collaborer impose d’apprendre à se connaître, d’aller au-delà des perceptions parfois simplistes qui masquent le potentiel de collaboration et de s’engager sur des objectifs et agendas clairs. 

Pour répondre à ces défis, l’accompagnement proposé par Affectio Mutandi repose sur une lecture hybride des nouveaux enjeux business, mêlant mutations normatives, sociétales et digitales. Les deux fondateurs ont ainsi associé leurs expertises complémentaires.

Une connaissance fine de l’environnement normatif des enjeux ESG qui a considérablement évolué ces 15 dernières années, mutations auxquelles Yann Queinnec a contribué dans ses activités passées. Cette expertise permet notamment à l’agence d’accompagner plusieurs gouvernements africains dans la rédaction de projet de lois, d’élaborer des chartes d’engagements sur les enjeux de droits humains, de diversité ou d’achats responsables, jusqu’à rédiger les clauses contractuelles RSE permettant aux entreprises donneuses d’ordres d’établir des relations fournisseurs durables et équitables. 

La longue expérience de Pierre-Samuel Guedj en affaires publiques, dialogue parties prenantes et communication institutionnelle permet de développer une approche méthodique pour passer de l’engagement à l’impact. Savoir identifier les perceptions et attentes des acteurs, créer les conditions favorables à un dialogue exigeant et identifier les points de convergences sont autant de leviers indispensables pour faire émerger des projets communs. Sans parler de l’importance d’une communication adaptée sur ces sujets, qui doit toujours éviter les travers de la sur-promesse ou du greenwashing et qui ne convainc que par la preuve des actes.

A l’heure ou les enjeux de RSE sont devenus les principaux vecteurs de réputation des entreprises, l’hybridation de ces expertises permet ainsi à Affectio Mutandi de proposer des analyses fines des risques juridiques, sociétaux et réputationnels liés à une controverse ou un projet d’acquisition. Mais la volonté des fondateurs est avant tout de développer une approche du conseil visant l’impact positif et cette forme d’activisme à but lucratif qui constitue aussi la raison d’être de l’agence repose sur trois fondamentaux : 

Bien prioriser les enjeux pour des objectifs à impact atteignables et lisibles. En effet, s’engager sur tous les sujets c’est s’engager dans le vide. Chaque organisation dispose d’atouts et d’une influence particulière sur certains enjeux, dans sa filière ou ses territoires d’implantation. Il convient de bien les choisir pour déployer efficacement des ressources humaines et financières qui auront le plus de chance de générer des impacts positifs tangibles. 

Être à l’écoute et impliquer les parties prenantes pertinentes. Il suffit de lire les 17 ODD pour voir combien aucun acteur seul ne peut y répondre et à quel point l’urgence est à de nouvelles formes de coalitions à impact mêlant tant les acteurs privés et publics que les différentes organisations de la société civile. A l’échelle d’une entreprise, il devient tout aussi important de recueillir l’avis de communautés voisines d’un site industriel et de les impliquer dans la résolution de litiges, que de garantir le droit à la représentation collective des salariés, ou de répondre aux attentes d’investisseurs sur la stratégie de préservation de la biodiversité. Et quand un objectif partagé par ces différentes parties prenantes est identifié, on voit combien le potentiel d’impact peut être accéléré et démultiplié.

Communiquer par la preuve pour valoriser les démarches. Tous les efforts déployés par les entreprises sont autant d’occasions de communiquer. Qu’il s’agisse de mettre en valeur l’ensemble de la stratégie RSE, une initiative spécifique, ou les performances sociales et environnementales d’un produit ou service mis sur le marché, faute de preuves claires, lisibles et traçables, les destinataires ne seront pas convaincus. Clients, investisseurs, autorités publiques, ONG, salariés ont les mêmes exigences grandissantes de transparence. Identifier les critères, les arguments et les canaux d’information les plus convaincants devient décisif pour recueillir les fruits des efforts déployés.

L’Afrique, nouvelle terre de la RSE 

Affectio Mutandi a fait le pari de l’Afrique. Un pari d’évidence tant sa jeunesse, ses ressources naturelles, sa richesse culturelle, sa maturité dans les usages numériques du quotidien ou l’esprit entrepreneurial en particulier des femmes, sont autant d’atouts pour relever les défis du futur.

Les raisons d’un intérêt partagé entre l’Afrique, la France et l’Europe sont toutes aussi évidentes. Notre destin est lié face aux conséquences multiples du dérèglement climatique, aux défis démographiques, sociaux et environnementaux auxquels les deux continents font face de chaque coté de la méditerranéenne. Les errements de relations passées sont parfois tenaces, mais dans le concert des relations internationales entretenues par le continent, l’Europe et la France en particulier sont les plus avancées en terme de régulation des entreprises pour une prise en compte toujours plus exigeante de leurs impacts sociaux et environnementaux. C’était tout le propos de Franck Riester, Ministre français délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité et d’Olivia Grégoire, Secrétaire d’Etat chargée de l’Economie Sociale, Solidaire et Responsable, exprimés à l’occasion du Sommet de l’Engagement Sociétal des Entreprises, que de mettre l’accent sur une diplomatie économique responsable et équitable. Des propos qui faisaient échos à ceux exprimés également à cette occasion par Madame Myriam Dossou d’Almeida, Ministre togolaise du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes et ceux de son homologue Hugues Mbadinga Madiya, Ministre gabonais du Commerce, de l’Industrie et des PME.

Les initiatives des acteurs publics, privés et société civile des deux continents sont la preuve que les conditions d’un écosystème de chaînes de valeur de proximité entre l’Afrique et l’Europe sont d’ores et déjà réunies. A sa mesure Affectio Mutandi, à travers la communauté et le média à impact Africa Mutandi entend continuer d’y contribuer en relayant toujours plus les initiatives.

Rendez-vous dès le mois d’octobre pour la seconde séquence du Sommet de l’Engagement Sociétal des Entreprises qui mettra encore en valeur les acteurs qui œuvrent à une prospérité partagée entre nos deux continents !!!

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